Villemagne-l’Argentière – Croix de l’Espérou – Croix de Mission – Place de l’Espérou – Avenue Jean Jaurès D922
Novembre 2022
Inscription :
INRI
Elle fut plantée en 1894, par l’abbé Paulin Sanguinède […], dressée sur l’éperon qui défend la cité contre les assauts parfois violents de la rivière.
Source : Enquête sur les croix publiques du diocèse de Montpellier (Hérault), répartitions communales, Confrérie des Pénitents Blancs de Montpellier, 1934-1935
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43°37’06.7″N 3°07’16.2″E
43.618524, 3.121170
Ou :
Riols – Eglise – D908 Grand-Rue – Croix de Mission
Octobre 2022
Inscriptions :
O
CRUX
AVE
MISSION 1867
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43°30’22.5″N 2°47’33.6″E
43.506240, 2.792678
Ou :
Mèze – Calvaire – Centre ville – Avenue du Général de Gaulle – Rue des Écoles
Inscription :
INRI
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43°25’35.4″N 3°36’12.5″E
43.426498, 3.603464
Ou :
Le Soulié – Chemin de croix de Saint-Bancary
Pèlerinage de San Brancari (Saint Brancary)
Supplique au maître de la pluie et du beau temps
Une tradition immémoriale : La procession annuelle, le lundi de Pentecôte, au calvaire de San Brancari situé sur une colline dénudée qui domine le village du Soulié (945 m d’altitude). On accède à ce calvaire, fort ancien, par un chemin jalonné de loin en loin par les quatorze stations d’un chemin de croix. Ces croix, qui servent de stations, ont été édifiées dans le milieu du XX° Siècle, chacune constituant le don d’une famille locale. Leur restauration est programmée.
La procession du lundi de Pentecôte est pittoresque, parcourant plus de trois kilomètres à travers landes, genêts et pistes forestières afin d’aller demander sur place au vénéré San Brancari (enterré, paraît-il sous le monument), selon les conditions atmosphériques du moment, soit la pluie soit le beau temps. San Brancari passe, en effet, pour être le maître tout puissant de la pluie ou du beau temps. Et, chaque année, les fidèles qui viennent l’implorer selon la tradition pour avoir de l’eau ou du soleil ne manquent pas ce rendez-vous. Selon certains chercheurs, le tènement San Brancari serait un très ancien cimetière (d’après André Cousi).
Petite chronologie et précisions sur le chemin de croix
Détruite durant la Révolution, la croix de San Brancari a été remplacée par une nouvelle croix érigée en 1827. Un chemin de croix en bois est implanté en août 1881.
C’est le 18 avril 1938 que, sous l’égide de l’abbé Fabre, les croix de bois sont remplacées par des croix en béton offertes par des familles solariennes. Actuellement, on peut encore lire, sur une plaque de marbre figurant sur chaque croix le nom ou les noms des généreux donateurs.
Hautes de deux mètres, les nouvelles croix ont été portées sur des charrettes tirées par des vaches enrubannées, suivies par toute la population en liesse.
Source : Mairie de Le Soulié
La légende de Saint-Brancari
A la fin du XIème siècle, Cauquil était bûcheron de la forêt d’Espine sur la commune du Soulié. Après l’abattage des arbres, il nettoyait le sol et mettait toujours au milieu de la clairière une modeste croix de bois pour rendre grâce à Dieu. Les gens reconnaissaient son travail et disaient : « Tiens, le branchaïre est passé par là! » Et c’est ainsi que Cauquil devint Brancari. En 1096, le Pape Urbain II vint prêcher la première croisade dans la région et Brancari fut un des premiers à s’engager dans les troupes du Comte de Toulouse. Blessé au cours d’une bataille et ne pouvant plus combattre, il travailla quelques temps avec un grand chirurgien arabe. Mais bientôt, il décida de rejoindre le pays qui lui manquait. Quand il arriva sur le plateau du Somail, dix ans après son départ, personne ne le reconnut. Après avoir raconté son histoire au curé, tout le monde se précipita pour le voir. Malgré plusieurs propositions de travail, Brancari préféra disparaître dans la forêt. Un soir, un paysan aperçut une lueur sur la montagne qui dominait le village. Intrigué, il parti voir et arrivé au sommet découvrit Brancari Le Croisé assis près d’une hutte en branchages. Il lui expliqua qu’ici, il n’y avait rien entre Dieu et lui à part les étoiles. Soudain, l’ermite remarqua une plaie très infectée sur la main du paysan. Grâce à la médecine qu’il avait apprit en Palestine, il lui préconisa un remède à base d’herbes qui le guérit totalement. Le bruit de ce miracle se répandit vite sur le plateau du Somail et de temps à autre, Brancari voyait monter des blessés et des malades. Autour de la montagne de Brancari, il y avait le village du Soulié Haut et les hameaux de Soulié Bas, de Vergouniac et de Cabanes. Tous les habitants souffraient du manque d’eau et demandèrent à Brancari de leur venir en aide. Celui-ci leur demanda de l’aider à construire un calvaire sur la montagne à la gloire de Dieu. C’est le 15 août que fut inauguré le calvaire de granit. Brancari leva les bras au ciel et implora le Seigneur d’exaucer leur souhait. Quand les habitants revinrent chez eux, les fontaines coulaient abondamment et un ruisseau dévalait la montagne. Depuis ce jour, Brancari devint le saint du village. Quand il mourut, on l’enterra sous la croix du Calvaire, et pendant des siècles, les paysans montaient en procession sur la montagne. En 1937, l’abbé Fabre, curé du Soulié demanda à M. et Mme Gros, propriétaires du calvaire, de l’utiliser comme dernière étape d’un chemin de croix. Plusieurs tentatives ont été faites pour vérifier s’il y avait une tombe sous le calvaire, mais jamais personne ne réussit à creuser sous la croix! Et en plein hiver, alors que la nature s’est endormie, on peut voir autour du calvaire des coccinelles ces bêtes de Bon Dieu.
D’après M. Yves Gros de Vergouniac Cœur d Occitanie
A retrouver sur
INFOS SEMAINE. Monts & Lacs, L’AGENDA GRATUIT DE VOS VACANCES N 7. Août 2018.
Les croix du Soulié
– De nombreuses Croix sont érigées dans cette paroisse. Parmi les principales il faut citer : la Croix de Mission sur le plateau central du Soulié, due à la piété de tous les fidèles. La Croix du Sacré-Cœur, toutes deux érigées en 1880. Cette dernière est au Pont et rappelle le souvenir de la consécration de la paroisse au Sacré-Cœur de Jésus.
– Et encore en souvenir de Missions les grandes Croix de Caraman, de Ginestous, de Malbosc, de Septfaux, de Roussolp, du Soufflé-Bas.
– D’autres Croix, très nombreuses, se dressent aux carrefours et dans les propriétés.
– A Lignières-Hautes, quelques Croix de bois ont été en partie détruites par les intempéries.
Source : Enquête sur les croix publiques du diocèse de Montpellier (Hérault), répartitions communales, Confrérie des Pénitents Blancs de Montpellier, 1934-1935
Laroque – D986 – Eglise Sainte-Marie-Madeleine – Croix de Mission
Inscription :
O Christ …………………….
…………………………………….
……………………………………..
La Croix de la place de l’Eglise en fer forgé, d’une hauteur de 5 m., ornée de l’image en fonte du Divin Crucifié, repose sur un piédestal entouré d’une grille en fer forgé. Elle est due à une souscription paroissiale. Erigée en 1892, elle est actuellement en très bon état.
Source : Enquête sur les croix publiques du diocèse de Montpellier (Hérault), répartitions communales, Confrérie des Pénitents Blancs de Montpellier, 1934-1935
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43°55’20.7″N 3°43’22.7″E
43.922412, 3.722962
Ou :
Villeneuve-lès-Maguelone – Avenue de la Gare – Monument aux morts – Croix de mission
Inscriptions :
En haut de la croix :
INRI
Sur le piédestal :
LA PAROISSE DE
VILLENEUVE-LES-MAGUELONNE
A SES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE
1914 – 1918
Suis une liste de 31 noms de soldats catholiques morts durant cette guerre
O CRUX AVE
50 jours d’indulgence
René MIGNEN Evêque de MONTPELLIER
8.29 Décembre 1929 MISSION PAROISSIALE
prêchée par deux Pères Rédemptoristes
Une plaque à été ajoutée sur le bas du piédestal
1939 † 1945
Suis une liste de 6 noms
Sur le côté droit du piédestal :
MONUMENT
ÉRIGÉ EN 1923
J. MARTIN Curé
RESTAURÉ EN 1929
M. VILLENEUVE Curé
Pour découvrir l’histoire de cette croix monument aux morts vous pouvez télécharger un extrait du journal municipal de Villeneuve-lès-Maguelone, écrit par l’historien local Alain Guerrero
Sur Google maps : CLIQUER ICI
43°32’07.3″N 3°51’32.9″E
43.535371, 3.859145
ou :
Villeneuve-les Béziers – Chemin des Rompudes – D37 Rue de la Source – Croix des Clarisses
Décembre 2020
Inscription :
1835
Fin de la polémique dans l’affaire du calvaire dit « La Croix de Moussié »
Publié par paroissepontdecaylus.over-blog.com le 12 janvier 2017
Cliquez sur le lien ci-dessus pour en savoir plus
Les villages de Cers et de Villeneuve vont-ils retrouver leur sérénité, maintenant que l’affaire de La Croix de Moussié semble avoir trouvé une solution.
Le calvaire dit « La Croix de Moussié », implanté sur la commune de Villeneuve, a été cédé gratuitement par son propriétaire, M. Djamel Hammoun, à la commune de Cers, par convention du 23 septembre 2013, dans un but de conservation du patrimoine (Cette personne venait d’acheter le terrain et sa religion n’était pas celle représentée par la croix). Le calvaire a alors été enlevé et stocké à Cers dans un bâtiment municipal.
En décembre 2015, la commune de Cers, s’étant rendu propriétaire d’une petite parcelle de terrain sur son territoire, y a positionné ledit calvaire. Ce dernier est alors implanté de l’autre côté du carrefour, à environ 15m de distance de son emplacement initial.
Quelques jours plus tard, ignorant sans doute que la commune de Cers en était propriétaire, un adjoint municipal villeneuvois un peu trop zélé, a fait intervenir ses services municipaux, volant le calvaire pour le remettre à sa place.
La Croix de Moussié, propriété de Cers était revenue sur le terrain de M. Hammoun qui n’en voulait plus puisqu’il l’avait cédée à Cers. Une vraie pagnolade.
Le maire de Villeneuve, prenant connaissance de l’erreur (que l’on pourrait qualifier de vol) de son conseiller municipal, va essayer de calmer le jeu. Il propose alors à son homologue cersois et à M. Hammoun, le propriétaire du terrain, une convention tripartite dans laquelle il est bien indiqué que la commune de Cers est propriétaire du calvaire, mais n’envisage pas de restitution.
Ne voulant pas aggraver la situation, le maire de Cers se donne du temps pour la réflexion. Certains disent que les miracles n’existent pas et pourtant, pendant ce temps de réflexion, le calvaire qui se trouve dans la cour du monastère des Clarisses lui est offert.
Mais il fallait aller le chercher. Et quelle surprise lorsqu’on essaya de désunir les pierres de la base. Elles avaient été coulées sur un puisard et ne résistèrent pas à leur enlèvement.
Aujourd’hui, jeudi 12 janvier 2017, le calvaire des Clarisses a été implanté en face de la Croix de Moussiè (Seulement 15 mètres les séparent), mettant fin, nous l’espérons, à plus de 3 années de polémique.
Petite précision, les deux calvaires, l’un sur Cers, l’autre sur Villeneuve-Lès-Béziers, sont datés de 1835 et appartiennent à la commune de Cers.
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43°18’48.4″N 3°17’59.7″E
43.313445, 3.299911
Ou :
Fabrègues – Croix du Jubilé – Rue du Calvaire
Inscriptions :
INRI
NMF
ANNEE SAINTE 1826
Fabrègues possède deux Croix de Mission monumentales portant, étendu sur des bras de fer ouvragé, le Christ en relief. L’une a été érigée en 1858 par l’abbé Galabert, restaurée en 1877 par l’abbé Rouanet et en 1899 par l’abbé Vigourel. L’autre, dite du Jubilé, porte la date 1826. Le Christ de cette dernière aurait été ajouté après l’érection du monument.
Source : Enquête sur les croix publiques du diocèse de Montpellier (Hérault), répartitions communales, Confrérie des Pénitents Blancs de Montpellier, 1934-1935
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OU :
Frontignan – Chemin de Poussan – Chemin rural n°5
En août 2012, elle est présente sur Google maps
En août 2020, la croix a disparu
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43°27’11.2″N 3°44’01.6″E
43.453103, 3.733775
Ou :
Croix de chemins de l'Hérault 
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